Note méthodologique

Ce classement permet de mesurer l'état de la liberté de la presse dans le monde. Il reflète le degré de liberté dont bénéficient les journalistes et les médias de chaque pays et les moyens mis en œuvre par les Etats pour respecter et faire respecter cette liberté. C'est une photographie de la situation à une période donnée. Il tient seulement compte des événements survenus entre le 1er septembre 2002 et le 1er septembre 2003. Il ne prend pas en compte l'ensemble des violations des droits de l'homme, mais uniquement les atteintes à la liberté de la presse. Afin d'établir ce classement, Reporters sans frontières a réalisé un questionnaire reprenant les principaux critères - 53 au total - permettant d'évaluer la situation de la liberté de la presse dans un pays donné. Ce questionnaire recense l'ensemble des atteintes directes contre des journalistes (assassinats, emprisonnements, agressions, menaces, etc.) ou contre des médias (censures, saisies, perquisitions, pressions, etc.). Il note également le degré d'impunité dont bénéficient les auteurs de ces violations de la liberté de la presse. Ce questionnaire prend également en compte le cadre juridique régissant le secteur des médias (sanction des délits de presse, monopole de l'Etat dans certains domaines, présence d'un organe de régulation, etc.) et le comportement de l'Etat face aux médias publics et à la presse internationale. Il relève aussi les principales atteintes à la liberté de circulation de l'information sur Internet. Reporters sans frontières n'a pas seulement tenu compte des exactions dues à l'Etat mais aussi de celles de milices armées, d'organisations clandestines ou de groupes de pression qui peuvent représenter une réelle menace pour la liberté de la presse. Ce questionnaire a été adressé à des personnes ayant une réelle connaissance de la situation de la liberté de la presse dans un ou plusieurs pays : des journalistes locaux ou résidant dans le pays, des chercheurs, des juristes, des spécialistes d'une région et les chercheurs du secrétariat international de Reporters sans frontières. Les pays classés sont ceux pour lesquels Reporters sans frontières a reçu des questionnaires remplis par plusieurs sources indépendantes. D'autres n'y figurent pas par manque d'informations fiables et étayées. En cas d'égalité entre plusieurs pays, ces derniers sont classés par ordre alphabétique. Enfin, en aucun cas, ce travail ne saurait être pris pour un indicateur de la qualité de la presse dans les pays concernés. Reporters sans frontières défend la liberté de la presse, sans prendre parti sur la qualité du contenu éditorial des médias. Les éventuelles dérives éthiques ou déontologiques n'ont pas été prises en considération. - Retour au communiqué
Publié le
Updated on 25.01.2016