L'Irak reste l'un des endroits les plus dangereux au monde pour les journalistes
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Reporters sans frontières se réjouit de la libération rapide du journaliste de la radio Nationale d'Espagne (RNE) en Irak, Fran Sevilla, retenu plusieurs heures, le 21 mai au matin, dans une mosquée de Najaf (centre-sud) par un groupe proche du chef radical chiite Moqtada Sadr, et de celle de Hassan Karim, cameraman de la chaîne Al-Arabiya, libéré le 21 mai dans la soirée, sans aucune explication des forces américaines qui l'avaient arrêté la veille.
L'organisation renouvelle son appel à toutes les parties en présence à ne pas prendre pour cible ou menacer la sécurité des reporters irakiens et étrangers qui travaillent dans le pays, l'un des endroits les plus dangereux au monde pour les journalsites actuellement.
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Un technicien irakien de la chaîne Al-Jazira, Rachid Hamid Wali, a été tué par balle le 20 mai dans la nuit, à Kerbala, lors d'accrochages entre l'armée américaine et les miliciens chiites de Moqtada Sadr, a indiqué la chaîne à Bagdad.
A ce jour, au moins vingt-sept journalistes et collaborateurs des médias ont été tués en Irak depuis le déclenchement de la guerre en mars 2003. Treize d'entre eux ont trouvé la mort depuis le 1er janvier 2004, dont onze Irakiens. L'Irak peut être considéré actuellement comme l'un des endroits les plus dangereux du monde pour les journalistes.
« Vers 00h30 (heure locale), nous venions de finir un direct sur le toit de l'hôtel lorsque des tirs ont visé notre équipe et Rachid Hamid Wali a reçu une balle dans la tête », a affirmé le directeur du bureau
d'Al-Jazira, Saad Ibrahim. « Il travaille avec nous depuis longtemps et cela faisait deux jours qu'il était arrivé à Kerbala pour remplacer l'équipe précédente », a-t-il ajouté. Sur le toit se trouvaient également un cameraman et un journaliste.
Reporters sans frontières demande à toutes les parties en
présence - les forces de la coalition et les groupes armés irakiens - de respecter les Conventions de Genève qui garantissent le statut de personne protégée des journalistes en zones de conflit. L'organisation réclame la libération rapide du cameraman d'Al-Arabiya, Hassan Karim, et exprime sa vive inquiétude concernant le sort du journaliste espagnol Fran Sevilla retenu à Najaf.
Par ailleurs, l'envoyé spécial de la Radio Nationale d'Espagne (RNE), Fran Sevilla, 44 ans, de nationalité espagnole, est retenu depuis quelques heures dans une mosquée de Najaf (centre du pays) par un groupe proche du chef radical Moqtada Sadr, a annoncé la radio.
Enfin, un cameraman de la chaîne Al-Arabiya, Hassan Karim, a été arrêté le 20 mai par les forces américaines. Jointe par téléphone à Dubaï, la chaîne a confirmé que son cameraman était toujours détenu par les forces américaines le 21 mai, sans aucune explication sur le motif de cette arrestation. « Il a été arrêté jeudi matin dans le quartier d'Al-Baya'a », selon Al-Arabiya.
Publié le
Updated on
20.01.2016