Libération du journaliste Saif Abdul-Jabbar al-Tamimi

Reporters sans frontières est soulagée par la libération, le 24 août 2006, de Saif Abdul-Jabbar al-Tamimi, rédacteur en chef du journal Al-Akha. Le journaliste avait été enlevé le 15 août dans le quartier d'Al Adil à Bagdad. -------------------------------------------------------------------------- 18.08.2006 Enlèvement d'un journaliste à Bagdad : Reporters sans frontières appelle à sa libération Reporters sans frontières s'inquiète du sort de Seif Abd al-Jabbar al-Tamimi, rédacteur en chef du journal Al-Akha, enlevé le 15 août 2006 dans le quartier d'Al Adil à Bagdad. Les ravisseurs ne se sont toujours pas manifestés et il n'a pas encore été clairement établi que l'enlèvement de Seif Abd al-Jabbar al-Tamimi est lié à ses activités journalistiques à Al-Akha, journal proche du parti représentant la minorité turkmène d'Irak. "Nous appelons à la libération immédiate de Seif Abd al-Jabbar al-Tamimi ainsi que de tous les autres journalistes détenus en Irak", a déclaré Reporters sans frontières. L'organisation continue d'espérer la libération de trois autres professionnels des médias enlevés en Irak. La journaliste irakienne Rim Zeid et son collègue Marouane Khazaal, de la chaîne Sumariya TV, sont retenus en otage depuis plus de six mois. Ils sortaient d'une conférence de presse, le 1er février 2006, au siège du Parti islamique irakien dans le quartier Yarmouk, à l'ouest de Bagdad, quand ils ont été interceptés, par quatre hommes armés. Ils ont été emmenés sous la menace vers une destination inconnue. Al-Sumariya est toujours sans nouvelles de ses deux journalistes. Salah Jali al-Gharraoui, comptable de l'Agence France-Presse (AFP) à Bagdad, a été kidnappé, le 4 avril 2006, par des hommes armés à bord de deux véhicules aux vitres fumées et sans plaques minéralogiques. Plus de quatre mois après son enlèvement, l'AFP n'a connaissance d'aucune revendication et ignore toujours qui sont les ravisseurs. Depuis le début de la guerre en Irak, en mars 2003, 49 professionnels des médias ont été enlevés. Le statut de journaliste devrait leur apporter une certaine sécurité, au lieu de cela ils sont perçus comme des cibles privilégiées.