Libération du journaliste Anas Fouda après un mois passé en détention arbitraire
Organisation :
Reporters sans frontières a appris avec soulagement la libération, le 4 août 2013, du journaliste Anas Fouda, responsable éditorial du groupe MBC. Il a été expulsé vers Égypte le soir même.
Toutefois, l’organisation rappelle que Anas Fouda a été détenu de manière arbitraire pendant plus d’un mois par les autorités émiraties, et ce sans qu’aucune charge n’ait officiellement été retenue contre lui. A aucun moment les motifs de son arrestation et de son placement en détention ne lui ont été notifiés, et au cours de ce mois, il n’a pu s’entretenir ni avec un avocat, ni avec des membres de sa famille.
Dans une interview accordée à la chaîne égyptienne ONtveg, Anas Fouda a mentionné que l’ensemble des questions posées au cours des interrogatoires tournaient autour de ses liens avec les Frères musulmans. Le journaliste a admis partager une proximité idéologique avec le mouvement mais recuse tout lien politique et organisationnel.
Dans une interview accordée le 4 août à la chaîne de télévision égyptienne El Balad, le directeur du syndicat des journalistes au Caire, Diaa Rashwan, a salué l’action conjointe de son syndicat avec le ministère égyptien des Affaires étrangères, les services diplomatiques et consulaires égyptiens aux Emirats arabes unis, l’association des journalistes émiratis et les autorités émiraties.
Selon Badr Adel Atty, porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, 14 ressortissants égyptiens, dont deux journalistes,Mohamed Ali Mousa (El-Khalij) et Ahmad Ja’far (Al-Ittihad), sont toujours détenus aux Emirats arabes unis. Ils sont tous accusés d’oeuvrer à l’établissement d’une branche des Frères musulmans aux Emirats, leur procès se tiendra la semaine prochaine.
Ces affaires s’inscrivent dans une vague de répression perpétuée par les autorités émiraties,depuis juin 2012, contre toute personne ayant des liens (supposés ou avérés) avec l’organisation Al-Islah. Les observateurs étrangers (journalistes et ONG) ainsi que les médias émiratis gouvernementaux (ou affiliés) ont été interdits d’assister aux audiences du procès des #UAE94, et plusieurs personnes ont été arrêtées suite à la publication de billets en ligne relayant des informations sur le procès.
Toutefois, l’organisation rappelle que Anas Fouda a été détenu de manière arbitraire pendant plus d’un mois par les autorités émiraties, et ce sans qu’aucune charge n’ait officiellement été retenue contre lui. A aucun moment les motifs de son arrestation et de son placement en détention ne lui ont été notifiés, et au cours de ce mois, il n’a pu s’entretenir ni avec un avocat, ni avec des membres de sa famille.
Dans une interview accordée à la chaîne égyptienne ONtveg, Anas Fouda a mentionné que l’ensemble des questions posées au cours des interrogatoires tournaient autour de ses liens avec les Frères musulmans. Le journaliste a admis partager une proximité idéologique avec le mouvement mais recuse tout lien politique et organisationnel.
Dans une interview accordée le 4 août à la chaîne de télévision égyptienne El Balad, le directeur du syndicat des journalistes au Caire, Diaa Rashwan, a salué l’action conjointe de son syndicat avec le ministère égyptien des Affaires étrangères, les services diplomatiques et consulaires égyptiens aux Emirats arabes unis, l’association des journalistes émiratis et les autorités émiraties.
Selon Badr Adel Atty, porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, 14 ressortissants égyptiens, dont deux journalistes,Mohamed Ali Mousa (El-Khalij) et Ahmad Ja’far (Al-Ittihad), sont toujours détenus aux Emirats arabes unis. Ils sont tous accusés d’oeuvrer à l’établissement d’une branche des Frères musulmans aux Emirats, leur procès se tiendra la semaine prochaine.
Ces affaires s’inscrivent dans une vague de répression perpétuée par les autorités émiraties,depuis juin 2012, contre toute personne ayant des liens (supposés ou avérés) avec l’organisation Al-Islah. Les observateurs étrangers (journalistes et ONG) ainsi que les médias émiratis gouvernementaux (ou affiliés) ont été interdits d’assister aux audiences du procès des #UAE94, et plusieurs personnes ont été arrêtées suite à la publication de billets en ligne relayant des informations sur le procès.
Publié le
Updated on
20.01.2016