Libération de trois journalistes arrêtés le jour du second tour de l'élection présidentielle
Organisation :
Les journalistes freelance arrêtés le 27 juin 2008 à Harare et conduits au commissariat de Matapi, ont été relâchés sans qu'aucune charge soit retenue contre eux après deux jours de détention.
Les journalistes freelance Richard Judson, Regis Marisamhuka et Agrisson Manyenge, arrêtés le 27 juin 2008 à Harare et conduits au commissariat de Matapi, ont été relâchés sans qu'aucune charge soit retenue contre eux après deux jours de détention.
Utilisant le prétexte habituel pour placer les journalistes en état d'arrestation, la police les soupçonnait d'exercer leur métier sans être accrédités par la Commission électorale du Zimbabwe (ZEC). Outre l'organisation du scrutin, celle-ci a la charge de filtrer et surveiller les médias couvrant le scrutin présidentiel.
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30.06.2008 - Sept journalistes arrêtés le jour du scrutin, trois sont toujours en détention
Reporters sans frontières dénonce l'arrestation de sept journalistes zimbabwéens et étrangers dans la journée du 27 juin 2008, alors qu'avait lieu le second tour d'une élection présidentielle jouée d'avance.
“Dans ce Zimbabwe qui s'enfonce dans une crise sans précédent, les témoins indépendants sont vus comme des ennemis du parti présidentiel. L'arrestation est la règle et la justice zimbabwéenne est encombrée d'affaires politiques kafkaïennes. Dans ses négociations avec Robert Mugabe, l'Union africaine devrait rappeler au chef de l'Etat sortant l'évidence selon laquelle le journalisme n'est pas un crime”, a déclaré l'organisation.
Richard Judson, photographe indépendant britannique, et les journalistes freelance zimbabwéens Regis Marisamhuka et Agrison Manyenge, ont été arrêtés par la police le jour du scrutin, le 27 juin 2008, et sont toujours détenus dans un commissariat de Harare. Ils n'ont pas été inculpés.
Tumaole Mohlaoli et Elelewani Ramphumedzi, respectivement journaliste et cameraman de la chaîne de télévision privée sud-africaine e.tv, ont été arrêtés le même jour dans la ville frontalière de Beitbridge (Sud). Ils ont été libérés suite à des négociations entamées par la police sud-africaine, après avoir passé une nuit en détention.
De leur côté, le journaliste freelance Frank Chikowore et le cameraman Edgar Mwandiambira, arrêtés non loin de l'école primaire Mhofu, dans le quartier de Highfields, à Harare, ont été relâchés à la fin des opérations de vote, sans qu'aucune charge ne soit retenue contre eux. Ils avaient d'abord été conduits au commissariat de Southerton, avant d'être transférés à celui de Machipisa.
Publié le
Updated on
20.01.2016