Les journalistes Aung Shwe Oo et Daw Sint Sint Aung libérés

Reporters sans frontières et la Burma Media Association se réjouissent de la libération, dans la soirée du 23 mai 2007, de Aung Shwe Oo et Daw Sint Sint Aung, qui travaillent pour le bureau de Bangkok du réseau de télévision Nippon News Network. Ils ont été raccompagnés chez eux par des officiers de police. Ils se portent bien, mais seraient choqués par leur interpellation. ----------------------- 23.05.07 Deux journalistes d'une télévision japonaise arrêtés à Rangoun Reporters sans frontières et la Burma Media Association demandent la libération immédiate de U Aung Shwe Oo et Daw Sint Sint Aung, journalistes birmans travaillant pour le réseau de chaînes de télévision japonaises Nippon News Network. Ils ont été arrêtés alors qu'ils enquêtaient sur l'arrivée dans un port proche de Rangoun d'un bateau nord-coréen. "L'arrestation de deux journalistes birmans qui travaillent pour un média étranger est une violation des règles internationales qui protègent les correspondants accrédités. Nous demandons au gouvernement de Tokyo d'intervenir auprès des autorités birmanes pour qu'ils soient libérés dans les meilleurs délais", ont affirmé les deux organisations. Le 21 mai 2007, U Aung Shwe Oo et sa fille, Daw Sint Sint Aung, travaillant pour le bureau de Bangkok du réseau de télévision Nippon News Network, ont été appréhendés par des policiers près du quai maritime de Thilawar. Plusieurs journalistes birmans employés par des médias étrangers s'étaient rendus sur place pour vérifier si un bateau commercial nord-coréen était bien arrivé. La Corée du Nord et la Birmanie ont rétabli, en avril dernier, leurs relations diplomatiques. Une porte-parole du Nippon News Network a confirmé à l'AFP leur arrestation et a ajouté qu'ils étaient en bonne santé. Déjà, en février, trois journalistes, dont deux travaillaient pour un média japonais, avaient été interpellés à Rangoon après avoir couvert une manifestation. Au moins cinq journalistes sont emprisonnés en Birmanie, dont U Win Tin, condamné à vingt ans de prison.
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Updated on 20.01.2016