Le journaliste Mansour Teyfouri libéré sous caution

Le journaliste Mansour Teyfouri, de l'hebdomadaire Ashiti, qui avait été interpellé le 10 mars 2007 à Marivan, dans l'ouest de la province kurde de l'Iran, a été libéré le 5 Avril contre une caution de 300 millions de toumen (environ 240 000 euros). -------------------------------------------------- 30.03.07 - Un journaliste condamné à trois ans de prison Reporters sans frontières demande la libération immédiate du journaliste Ali Farahbakhsh, condamné le 26 mars 2007 à trois ans de prison et à verser une amende exorbitante à la suite d'une parodie de procès. “Le jour même où le Conseil des droits de l'homme des Nations unies rayait l'examen de la situation en Iran de son ordre du jour, un journaliste subissait les affres de la répression de la République islamique. Au total, six journalistes iraniens se trouvent aujourd'hui derrière les barreaux, privés de leur liberté et détenus dans des conditions très difficiles”, a déclaré l'organisation. La sixième chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné, le 26 mars 2007, le journaliste Ali Farahbakhsh à trois ans de prison pour “espionnage” et à verser une amende de 52 000 euros. Il avait été arrêté le 27 novembre 2006 à Téhéran alors qu'il rentrait d'un voyage à Bangkok où il avait pris part à une conférence sur les médias, organisée par des associations thaïlandaises. Les autorités iraniennes avaient maintenu le journaliste au secret, dans une cellule d'isolement, durant quarante jours, jusqu'à ce que le Syndicat des journalistes révèle sa situation. Sa famille avait reçu l'ordre de ne pas parler de son incarcération, qui n'a été confirmée que le 7 janvier 2007 par Sohrabe Soleymani, directeur des prisons de la région de Téhéran. D'après plusieurs sources, le journaliste souffrirait d'un ulcère à l'estomac, sans pouvoir bénéficier des soins appropriés. Ali Farahbakhsh, journaliste économique, a collaboré à plusieurs journaux iraniens réformateurs dont Yas-e no et Shargh, aujourd'hui fermés, ou encore au quotidien Sarmayeh. Lors d'une réunion à huis clos, qui s'est tenue le 26 mars 2007 à Genève, le Conseil des droits de l'homme a accepté la recommandation d'un groupe de cinq Etats chargés du suivi des situations des droits de l'homme dans le monde, de ne “pas poursuivre l'examen de la situation” en Iran et en Ouzbékistan. Dans une autre affaire, Reporters sans frontières a appris l'arrestation de deux journalistes dont on reste sans nouvelles depuis le 10 mars 2007. Mansour Teyfouri, de l'hebdomadaire Ashiti a été interpellé dans la région de Marivan, près de la frontière irano-irakienne tandis que Mohamad Bagher Abassi Samali, directeur de l'hebdomadaire Salam Jonob (Bonjour le Sud) a été interpellé, à Bouchehr, après avoir déclaré que “même le prophète de l'islam pouvait commettre des erreurs”. Plusieurs manifestations ont été orchestrées devant les locaux du journal, fermé depuis l'arrestation de son directeur.
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Updated on 20.01.2016