Les locaux du quotidien Epoch Times à Hong Kong ont été la cible d'une attaque, le 28 février 2006 au soir, par quatre hommes non identifiés. Ils ont détruit une imprimante au marteau avant de s'enfuir. D'après la porte-parole du quotidien à Hong Kong, Cheryl Ng, ce sont des délinquants locaux recrutés par le Parti communiste chinois.
Les locaux du quotidien Epoch Times à Hong Kong ont été la cible d' une attaque, par quatre hommes non identifiés, le 28 février 2006 au soir. Ils ont détruit une imprimante au marteau avant de s'enfuir.
« Une nouvelle fois, le quotidien Epoch Times est victime d'un acte de vandalisme dans des circonstances très troublantes. Après la récente agression d'un technicien du quotidien aux Etats-Unis, cette attaque confirme que ceux qui sont gênés par les activités d'Epoch Times sont prêts à utiliser des méthodes criminelles, a affirmé Reporters sans frontières. La police de Hong Kong doit identifier et arrêter les auteurs et les commanditaires de cet incident. Il y va de la crédibilité des autorités du territoire de permettre à tous les médias, même les plus critiques vis-à-vis de Pékin, de publier sereinement à Hong Kong. »
Le 28 février 2006 vers 19 heures, quatre hommes ont fait irruption dans les locaux en brisant les portes vitrées. Les membres du personnel alors présents ont été sommés de rester à leur place. L'un d'eux a été menacé de coups, alors qu'il tentait de prévenir la police par téléphone.
Cheryl Ng, porte-parole d'Epoch Times à Hong Kong, a déclaré à Reporters sans frontières : « Les agresseurs parlaient cantonais, et il s'agit sûrement de délinquants locaux recrutés par le Parti communiste chinois. (...) La police est arrivée 20 minutes après l'incident mais n'a pour l'instant réalisé aucune avancée (...) Plusieurs de nos collègues reçoivent régulièrement des menaces par téléphone. Souvent il s'agit de les mettre en garde contre Falungong. »
Les agresseurs se sont enfuis immédiatement après avoir brisé au marteau une imprimante professionnelle permettant l'informatisation des pages du journal. A la vue de l'imprimante, l'un des cambrioleurs se serait exclamé : « La voilà! ». Ils ne se sont attaqués à aucun autre matériel.
Le journal venait tout juste de se procurer cette imprimante. Pendant un an, le quotidien n'a pas réussi à signer de contrat avec des imprimeries. Il était contraint de s'y rendre au jour le jour pour faire imprimer le journal, ce qui retardait sa diffusion. « Aucune des maisons d'imprimerie n'a avoué la pression qui leur est imposée par le Parti communiste chinois pour qu'elles ne fassent pas de commerce avec nous. Mais pourquoi refuseraient-elles alors de faire des affaires honnêtes ? », a déclaré Cheryl Ng. « Malgré la perte de cette machine, nous avons réussi à assurer la publication d'Epoch Times à Hong Kong », a-t-elle ajouté.
Ce n'est pas la première fois que Epoch Times est visé par des attaques. Le 8 février 2006, le journaliste Li Yuan a été agressé à son domicile d'Atlanta, aux Etats-Unis. Les intéressés sont repartis au bout d'une demi-heure en emportant deux ordinateurs, un disque dur, un téléphone et son portefeuille. L'enquête est actuellement entre les mains du FBI. Par ailleurs, selon Epoch Times, des lettres piégées ont dernièrement été adressées à ses bureaux de Sydney.