La communauté internationale doit accentuer les pressions contre le régime syrien

Reporters sans frontières exprime son soutien aux propositions que devrait formuler la Haut-Commissaire aux droits de l’homme des Nations unies, Navi Pillay, le 18 août 2011, lors d’une session fermée du Conseil de sécurité, sur "les graves violations du droit humanitaire international" et la nécessité de mettre en place un tribunal pénal international sur les exactions commises en Syrie. Reporters sans frontières encourage la communauté internationale à maintenir la pression sur le régime de Bachar Al-Assad, qui a récemment parlé de “la fin des opérations militaires”. Nous accordons peu de crédit à ce genre d'annonces, compte tenu des déclarations erratiques auxquels le régime nous a habitué par le passé. Reporters sans frontières souligne que la fin des opérations militaires ne signifie pas forcément la fin de la répression. Reporters sans frontières réaffirme l'urgence de l’envoi d’observateurs internationaux en Syrie, indispensables à l’établissement des faits et à la manifestation de la vérité sur les violences des derniers mois. L’organisation rappelle, à ce titre, le rôle primordial joué par les journalistes, qu’ils soient locaux ou étrangers, dans la production d’une information indépendante, en particulier sur les atteintes graves envers les droits de l'homme. L'organisation exige que soit respectée la libre circulation de la presse sur le territoire syrien.
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Updated on 20.01.2016