Reporters sans frontières condamne la décision du ministère israélien de la Sécurité intérieure de fermer le centre de presse palestinien situé dans le quartier de Sheikh Jarrah de Jérusalem-est, le lundi 11 mai au matin.
Reporters sans frontières condamne la décision du ministère israélien de la Sécurité intérieure de fermer le centre de presse palestinien situé dans le quartier de Sheikh Jarrah de Jérusalem-est, le lundi 11 mai au matin.
« Nous demandons aux autorités israéliennes de revenir sur cette décision, qui constitue une atteinte à la liberté de la presse », a déclaré l’organisation.
Le centre de presse, situé dans une salle de conférences de l’hôtel Ambassador, avait pour but de fournir de la documentation aux journalistes locaux et étrangers, venus couvrir la visite du pape en Terre sainte. Les activités de ce centre temporaire d’information avaient débuté, le dimanche 10 mai, par deux conférences de presse au cours desquelles des leaders politiques et religieux avaient critiqué la politique israélienne.
Ahmad Ar-Ruweidi, directeur du centre, a qualifié cette fermeture d’ « illégale ». « Elle constitue une intensification de la répression de la société civile palestiniennes par les autorités israéliennes » a-t-il ajouté, rappelant que le centre n’était que provisoire et n’avait pas vocation à être permanent. Il a fait appel à un avocat.
Le pape Benoît XVI doit arriver lundi 11 mai au soir à Jérusalem pour sa première visite en Terre sainte, visite qui durera trois jours, après une visite en Jordanie. Le plupart des lieux saints que le Saint-Père visitera se situent dans la partie est de Jérusalem, occupée par Israël depuis la guerre des Six Jours de 1967, avant d’être officiellement annexée en 1981 et considérée comme la “capitale éternelle“ d’Israël. Cette annexion n’est pas reconnue par la communauté internationale.