Durban II ne mentionne pas la diffamation des religions

Le texte de déclaration finale de Durban II ne mentionne pas la diffamation des religions. Les participants à la conférence des Nations Unies sur le racisme sont arrivés à cette conclusion, "encourageante", selon le Centre de Doha et Reporters sans frontières, avant la fin de la réunion. Elle ne remet pas en cause la liberté d'expression et d'information. La conférence sur le racisme, Durban II, a adopté sa déclaration finale plus tôt que prévu : mercredi au lieu de vendredi. Cette avance sur le calendrier se veut être une "réponse" au discours virulent du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, a déclaré la Haut commissaire de l'Onu pour les droits de l'Homme, Navy Pillay. La mention de la "diffamation des religions" n'a pas reparu dans la déclaration finale. Le Centre de Doha et Reporters sans frontières "prennent acte avec satisfaction de ce texte, et expriment leur soulagement de voir que les pays musulmans ont définitivement renoncé à criminaliser la critique des religions. Il aurait été inacceptable de voir condamné le blasphème. Cette conclusion est encourageante." Dans leur appel du 17 mars "pour la liberté d'expression", le Centre de Doha et Reporters sans frontières avaient affirmé que "l’introduction ou la réintroduction dans des textes nationaux ou internationaux du délit de « diffamation des religions » ou de « blasphème » constituerait une restriction inacceptable du droit à la liberté d’expression."
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Updated on 25.01.2016