Douze ans de prison pour l'incendie de trois médias
Organisation :
Le 25 janvier 2006, Bruno Gaudêncio Coércio, Amarildo Barbosa et Amauri Delábio Campoy ont été condamnés à 12 ans de prison pour avoir planifié et orchestré l'incendie qui a en grande partie détruit le siège du quotidien Diário de Marília et des radios Diário FM et Dirceu AM, le 8 septembre 2005 à Marília (Etat de São Paulo, Sud-Est). Le juge a considéré cet acte comme une atteinte grave à la liberté de la presse. Les trois condamnés voulaient faire taire le quotidien et les deux radios. Cette condamnation clôt une longue période de pression et d'intimidation, et met fin aux fausses informations diffusées par des proches de l'ancien préfet Abelardo Camarinha, accusé d'être le commanditaire du crime.
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09.09.05 - Le siège d'un quotidien et de deux radios dévasté par un incendie criminel
Reporters sans frontières est scandalisée par l'incendie criminel qui a en grande partie détruit le siège du quotidien Diário de Marília et des radios Diário FM et Dirceu AM, le 8 septembre 2005 à Marília (Etat de São Paulo, Sud-Est). « Soit il s'agit d'un acte de vandalisme, soit il s'agit de représailles dirigées contre un journal réputé critique à l'égard de la classe politique régionale. Dans tous les cas, cet attentat montre une nouvelle fois que la presse locale brésilienne n'est pas totalement en sécurité. Nous appelons le gouvernement de l'Etat de São Paulo à faire la lumière sur cet épisode et le gouvernement fédéral à garantir la liberté de la presse sur l'ensemble du territoire », a déclaré Reporters sans frontières. Dans la matinée du 8 septembre, vers 3 heures du matin, trois individus cagoulés et armés ont pénétré dans les locaux de Central Marília Noticias, qui regroupe le quotidien Diário de Marília et les stations de radio Diário FM et Dirceu AM. Selon le témoignage de Sérgio Silva de Araújo, vigile du bâtiment alors seul sur les lieux, une jeune femme d'une vingtaine d'années s'est présentée à lui sous prétexte de remettre un message à l'une des stations de radio. Le gardien a entrouvert la porte, qu'ont aussitôt forcée les trois individus. Les malfaiteurs ont menacé le vigile de leurs armes et exigé qu'il les conduise au coffre, mais, une fois entré dans les locaux, ils y ont répandu de l'essence et mis le feu. L'incendie a ravagé près de 80 % du bâtiment. José Ursilio de Souza, rédacteur en chef du Diário de Marília, a émis l'hypothèse de représailles contre son journal qui, selon lui, « venait d'adopter une ligne éditoriale critique envers des hommes politiques de la région ». Le quotidien reste disponible sur Internet.
Reporters sans frontières est scandalisée par l'incendie criminel qui a en grande partie détruit le siège du quotidien Diário de Marília et des radios Diário FM et Dirceu AM, le 8 septembre 2005 à Marília (Etat de São Paulo, Sud-Est). « Soit il s'agit d'un acte de vandalisme, soit il s'agit de représailles dirigées contre un journal réputé critique à l'égard de la classe politique régionale. Dans tous les cas, cet attentat montre une nouvelle fois que la presse locale brésilienne n'est pas totalement en sécurité. Nous appelons le gouvernement de l'Etat de São Paulo à faire la lumière sur cet épisode et le gouvernement fédéral à garantir la liberté de la presse sur l'ensemble du territoire », a déclaré Reporters sans frontières. Dans la matinée du 8 septembre, vers 3 heures du matin, trois individus cagoulés et armés ont pénétré dans les locaux de Central Marília Noticias, qui regroupe le quotidien Diário de Marília et les stations de radio Diário FM et Dirceu AM. Selon le témoignage de Sérgio Silva de Araújo, vigile du bâtiment alors seul sur les lieux, une jeune femme d'une vingtaine d'années s'est présentée à lui sous prétexte de remettre un message à l'une des stations de radio. Le gardien a entrouvert la porte, qu'ont aussitôt forcée les trois individus. Les malfaiteurs ont menacé le vigile de leurs armes et exigé qu'il les conduise au coffre, mais, une fois entré dans les locaux, ils y ont répandu de l'essence et mis le feu. L'incendie a ravagé près de 80 % du bâtiment. José Ursilio de Souza, rédacteur en chef du Diário de Marília, a émis l'hypothèse de représailles contre son journal qui, selon lui, « venait d'adopter une ligne éditoriale critique envers des hommes politiques de la région ». Le quotidien reste disponible sur Internet.
Publié le
Updated on
20.01.2016