Akbar Ganji a cessé sa grève de la faim le 22 août 2005. Après plus de deux mois de jeûne, le journaliste avait perdu plus de 25 kilos. Les autorités iraniennes ont malgré tout estimé que son état de santé était assez satisfaisant pour qu'il puisse être transféré de l'hôpital de Milad à la prison d'Evine, le 3 septembre.
A sa sortie de l'hôpital, le 3 septembre 2005, Akbar Ganji a été immédiatement reconduit en prison.
« Nous estimons que le retour en prison d'Akbar Ganji est prématuré. Nous déplorons également que les hautes autorités iraniennes n'aient pas respecté leurs engagements auprès du journaliste et de sa famille, en leur assurant que celui-ci pourrait être soigné chez lui. Akbar Ganji a, au contraire, été de nouveau emprisonné et sa femme n'a toujours pas été autorisée à lui rendre visite », a déclaré Reporters sans frontières.
« Nous réitérons notre soutien en faveur des pourparlers qui devraient, selon toute logique, aboutir à la libération d'Akbar Ganji, et nous demandons aux négociateurs, maintenant que le journaliste est de retour en prison, de parvenir rapidement à une solution », a ajouté l'organisation.
Akbar Ganji a cessé sa grève de la faim le 22 août 2005. Après plus de deux mois de jeûne, le journaliste avait perdu plus de 25 kilos. Les autorités iraniennes ont malgré tout estimé que son état de santé était assez satisfaisant pour qu'il puisse être transféré de l'hôpital de Milad à la prison d'Evine, le 3 septembre.
Contactée par Reporters sans frontières, sa femme, Massoumeh Chafii, avait pourtant déclaré, le 25 août que "certains responsables ont promis que son sort serait tranché favorablement dans les prochains jours." Elle avait également demandé aux autorités "de tenir leurs promesses".