Bashar Al-Sayegh a été relâché

Reporters sans frontières prend acte de la décision des autorités, de libérer sous caution le journaliste et blogueur Bashar Al-Sayegh, le 21 août 2007, après trois jours d'interrogatoire.

Reporters sans frontières prend acte de la décision des autorités de libérer sous caution le journaliste et blogueur Bashar Al-Sayegh, le 21 août 2007, après trois jours d'interrogatoire. Il a été relâché après que les autorités eurent été en mesure d'identifier l'auteur des propos incriminés, selon l'Agence France-Presse. L'enquête préliminaire a conclu que l'article avait bien été publié en ligne par un internaute sans l'autorisation du journaliste. Un responsable du ministère de l'Intérieur a déclaré que Bashar Al-Sayegh avait été libéré sous caution dans l'attente de son procès. Il devra expliquer pourquoi cet article est resté en ligne et pendant quelques heures. ----------------------------------------- 21.08.07 - Un journaliste accusé d'avoir "porté atteinte à la personne de l'Émir" pour des propos tenus sur un forum Reporters sans frontières condamne l'inculpation, le 20 août 2007, par le parquet général, de Bashar Al-Sayegh pour "atteinte à la personne de l'émir du Koweït". "L'article pour lequel Bashar Al-Sayegh est interrogé et maintenu en détention préventive a été posté par un internaute anonyme. Son interpellation ainsi que sa mise en accusation sont incompréhensibles puisqu'il n'a commis aucun crime que celui d'être responsable d'un site Internet. Nous appelons les autorités à le libérer et à abandonner la procédure engagée contre lui", a déclaré l'organisation. Les autorités ont déféré le propriétaire du site devant le parquet général le 20 août 2007. Il est actuellement en détention provisoire, afin que les autorités poursuivent l'enquête préliminaire. Le journaliste est accusé d'avoir porté atteinte à la personne de l'émir dans un article paru sur le forum politique de son site Internet www.aljarida.com. Le texte incriminé, rédigé par un internaute anonyme, a été supprimé par l'un des administrateurs du site moins de vingt-quatre heure après sa mise en ligne. Bashar Al-Sayegh a nié les charges retenues contre lui. Il a assuré que les administrateurs du site faisaient particulièrement attention à ne pas publier des articles qui risqueraient de "porter atteinte à la personne de l'émir, à la religion et à la Constitution". La police s'est rendue, le 19 août, sur le lieu de travail du journaliste, dans les locaux du journal Al-Jarida, et a procédé à son interpellation. Les forces de l'ordre ont affirmé en avoir reçu l'autorisation par le parquet général. Jassim Al-Qames, photographe pour Al-Jarida, a été interpellé alors qu'il prenait des photos de la scène. Il a été relâché, mais a affirmé avoir été battu.
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Updated on 20.01.2016