Quatre personnes ont été arrêtées dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Uma Singh, journaliste et militante des droits des femmes, sauvagement assassinée le 11 janvier 2009 au Népal. Ce même jour, une autre journaliste a été menacée de mort.
Quatre personnes ont été arrêtées dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Uma Singh, journaliste et militante des droits des femmes, sauvagement assassinée le 11 janvier 2009 au Népal.
Par ailleurs, le Republica, un site d'informations local, a affirmé, le lundi 12 janvier 2009, que la police avait arrêté quatre personnes en lien avec l'assassinat, citant des informations de la chaîne publique Népal TV qui confirme qu'un groupe clandestin a revendiqué la responsabilité pour le meurtre d'Uma Singh, mais que cet acte avait été commis "par erreur".
Une autre journaliste a reçu des menaces de mort dans les plaines du Teraï, au sud du Népal, le jour du crime. Le groupe d'information Kantipur a rapporté que sa correspondante basée à Dhanusa, Manika Jha, a été menacée de mort, le 11 janvier 2009, par un groupe de trois ou quatre personnes qui ont brisé les fenêtres de son domicile et lui ont lancé qu'elle sera la prochaine personne à être attaquée. D'après le site eKantipur, la police aurait mis un garde à la disposition de la journaliste.
"Cette vague de violence à l'encontre des journalistes népalais appelle une réponse ferme du gouvernement, qui doit prendre ses responsabilités et mettre en place des mesures efficaces pour protéger les journalistes", a déclaré Reporters sans frontières.
De nombreux groupes militants vivant dans ces plaines et basses collines du Teraï prônent l'autonomie de cette région. Cette dernière connaît une irruption de violence depuis 2006. Malgré les négociations avec ces groupes, le gouvernement récemment élu, dominé par le Parti communiste du Népal, n'a pas réussi à mettre fin à ces agressions.