Arabie saoudite: huit propositions pour résoudre la crise des droits humains
Reporters sans frontières (RSF) s’associe à sept ONGs pour demander à l’Arabie saoudite de reconnaître la crise dans laquelle elle est plongée, et de prendre des mesures radicales pour mettre un terme aux violations des droits humains dont elle se rend coupable, notamment à l’égard des journalistes.
RSF s’est joint aux organisations Amnesty International, ALQST, European Saudi Organization for Human Rights (ESOHR), Gulf Center for Human Rights, Human Rights Watch, International Federation for Human Rights (FIDH) et MENA Rights Group pour co-signer un appel demandant à l’Arabie saoudite de cesser la persécution, l’emprisonnement, la torture et les condamnations à mort dont sont victimes les journalistes, les opposants ou les défenseurs des droits humains, mais aussi d’abroger les lois actuelles qui prétendent lutter contre le terrorisme et les cybercrimes mais qui permettent en réalité de réprimer les voix dissidentes.
L’assassinat du journaliste du Washington Post, Jamal Khashoggi le 2 octobre dernier au sein du consulat saoudien à Istanbul a suscité une vague d’indignation mondiale et mis en lumière la situation désastreuse de la liberté de la presse en Arabie Saoudite. Entre 25 et 30 journalistes professionnels ou non sont actuellement emprisonnés en Arabie saoudite, qui occupe la 169e place sur 180 au Classement mondial 2018 de la liberté de la presse établi par RSF.
L’appel conjoint, dans sa version originale en arabe et en anglais est consultable ci-dessous.