Alors que la planète est menacée, les journalistes qui enquêtent sur le changement climatique le sont également
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Alors que la planète est menacée, les journalistes qui enquêtent sur le changement climatique le sont également
Pour la première fois, 14 organisations de défense de la liberté de la presse, à l’initiative de Reporters sans frontières, International Media Support et Internews, lancent un appel commun aux gouvernements pour mieux protéger les journalistes environnementalistes et réaffirmer leur engagement vis-à-vis de la Déclaration de Rio.
Lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui au Sommet de Copenhague, les organisations ont lancé cet appel à agir en faveur de la liberté de la presse et la transparence sur les sujets environnementaux. Elles ont rappelé que les médias doivent être libres si la communauté internationale veut obtenir des résultats rapides sur le changement climatique. Sans le quatrième pouvoir que représente la presse, les gouvernements récalcitrants ne seront pas contraints de mettre fin à la corruption, le népotisme et la négligence qui entravent les efforts en faveur de l’environnement. Les journalistes sont essentiels pour réveiller les consciences et ansi remplir les objectifs de la Déclaration de Rio.
Lors de la conférence de presse Jesper Højberg, directeur de International Media Support, a déclaré : « Les médias jouent un rôle primordial pour obtenir l’engagement des citoyens dans la lutte contre le réchauffement climatique. Leur travail aide également à mantenir la pression sur les gouvernements pour qu’ils respectent leurs engagements de réduire les émissions qui menacent notre planète. »
Le représentant de Reporters sans frontières, Vincent Brossel, a affirmé : « Les délégations de certains pays présents à Copenhague devraient expliquer pourquoi dans leurs pays des journalistes, des blogueurs ou des militants enquêtant sur l’environnement sont emprisonnés, agressés, menacés ou censurés. Si l’Ouzbekistan, la Russie, la Chine, la Birmanie ou l’Indonésie, par exemples, ne respectent pas le droit des médias à informer sur ces sujets importants, peut-on s’attendre à ce que ces pays s’engagent vraiment à lutter contre le réchauffement climatique ?»
Enfin, James Fahn, directeur de Internews Earth Journalism Network, a expliqué : « Quand les journalistes qui couvrent le changement climatique sont sur le terrain notamment pour enquêter sur la déforestation illégale et la pollution, ils font face aux même dangers que les reporters spécialisés dans les affaires criminelles. »
Publié le
Updated on
25.01.2016