Ali Al Zwaidi condamné à 10 jours de prison avec sursis
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Le 21 avril 2009, le tribunal de Mascate a condamné en première instance le modérateur de site Internet Ali al-Zwaidi à 10 jours de prison avec sursis et à une amende de 200 rials (environ 400 euros) pour avoir publié un document considéré confidentiel par le gouvernement. Il s'agissait d'une directive du Conseil des ministres au ministre de l'Information pour limiter la liberté de critique des citoyens à l'égard de certains responsables politiques. La note révélait par exemple que l'émission télévisée “Hadha al-Sabah” était enregistrée alors qu'elle était signalée comme étant en direct.
Après neuf jours d'investigation, l'accusation de diffamation, dont il était l'objet depuis août 2008, n'a pas été retenue à son encontre. Le directeur de la principale société de télécommunications du royaume, Omantel, avait porté plainte suite à publication d'un commentaire critique sur son forum Internet. Il risquait trois ans de prison.
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08.04 - “Ne laissez pas votre royaume figurer parmi les censeurs de la liberté d'expression”
Reporters sans frontières et le réseau arabe de défense des droits de l'homme écrivent à Sa Majesté Qaboos Bin Said al Said, Sultan d'Oman
Jean-François Julliard, secrétaire général de Reporters sans frontières, et Gamal Eid, directeur du réseau arabe de défense des droits de l'homme, ont adressé un courrier à Sa Majesté Qaboos Bin Said al Said, sultan d'Oman, afin d'attirer son attention sur le cas du journaliste Ali al-Zwaidi, qui risque jusqu'à trois ans de prison pour avoir publié un commentaire critiquant le directeur de la principale société de télécommunications du royaume, Omantel. Une audience est prévue le 21 avril 2009.
“Votre Majesté, nous vous prions d'abandonner les charges qui pèsent à l'encontre d'Ali al-Zwaidi et d'ordonner sa libération. En publiant ce commentaire, il n'a fait qu'exercer son droit à la liberté d'expression. Nous vous demandons également d'abolir les mesures restrictives imposées aux activités de vos sujets. Votre Majesté, ne laissez pas votre royaume figurer par- mi les censeurs de la liberté d'expression”, ont écrit Jean-François Julliard et Gamal Eid.
En août 2008, Ali al-Zwaidi a autorité la publication d'un article mettant en cause le directeur de l'entreprise Omantel, Mohammed Bin Ali al-Wuhaibi, qui a porté plainte contre le journaliste. En février 2009, Al al-Zwaidi a été arrêté et détenu onze jours. Il a été accusé en vertu de l'article 61 de la loi sur les communications, qui interdit “l'utilisation d'un système ou d'un appareil de communication afin de diriger un message destiné à blesser une personne ou un système sur la base d'informations fausses”.
Lors de l'audience du 17 mars, Ali al-Zwaidi a découvert un nouveau chef d'accusation à son encontre. Celui-ci lui reproche d'avoir divulgué le projet du Conseil des ministres concernant la mise en place d'un programme télévisé intitulé "Hadha al-Sabah".
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Publié le
Updated on
20.01.2016