Ali Al-Abdallah libéré
Organisation :
Reporters sans frontières prend note de la libération de l'écrivain et journaliste Ali Al-Abdallah, le 20 juillet 2011.
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18.07.2011 - Nouvelle arrestation pour Ali Al-Abdallah
- Bland Hamza, blogueur et activiste
- Iyad Shurabagi, vice président de l’Union arabe pour les jeunes journalistes
- Mouzafar Souleiman, photojournaliste de 35 ans, directeur photo du quotidien Al-Watan (http://ar-ar.facebook.com/FreeMuzaffarSalman?ref=nf#!/FreeMuzaffarSalman?sk=info).
Des partisans du régime de Bashar Al-Assad ont attaqué le domicile du romancier Nabil Souleiman à Lattakia, suite à sa participation à un rassemblement d’intellectuels syriens à Damas, le 27 juin dernier. Maarten Zeegers, ressortissant néerlandais qui collabore avec le quotidien néerlandais NRC Handelslad et le quotidien belge néerlandophone De Standard a été expulsé vers la Turquie, le 11 juillet dernier, après avoir été interpellé pendant cinq heures, alors qu’il était venu renouveler sa carte de résident (http://www.rnw.nl/english/article/syria-expels-dutch-undercover-journalist). Reporters sans frontières a également appris que le domicile d’Ali Jamalo, propriétaire et directeur du site champress.net, situé dans la ville d’Idleb (nord-ouest du pays), a été attaqué et incendié par des manifestants qui dénonçaient son soutien apporté au régime.
SYRIE
Reporters sans frontières condamne fermement l'arrestation de l'écrivain et journaliste Ali Al-Abdallah, le 17 juillet 2011 à 9 heures. Figure de l'opposition, libérée après l'amnistie générale décrétée par les autorités le 30 mai dernier, Ali Al-Abdallah, 61 ans, a été arrêté à 9 heures lors d’un assaut des forces de l'ordre à son domicile vers 9 heures, dans la ville de Qatana, à 25 km au sud de Damas. Ali Al-Abdallah venait de subir une opération chirurgicale, suite à une récente crise cardiaque. Son état de santé nécessite une prise de médicaments régulières, ce qui ne lui ait pas autorisé en détention. Ali Al-Abdallah avait été arrêté en décembre 2007 et condamné à une peine de 2 ans de demi de prison, signataires de la Déclaration de Damas. La peine avait ensuite été alourdie. Reporters sans frontières a également appris l’arrestation de la correspondante du quotidien libanais Al-Safir en Syrie, Ghadi Frances, le 16 juillet 2011, à la suite d’un reportage et d’une tribune publiée sur les manifestations du vendredi 15 juillet 2011 à Hama. Enfin, l’organisation constate l’interdiction de distribution dans le pays de deux quotidiens libanais, Al- Akhbar et Al-Safir, journaux habituellement pro-syriens, en raison de leurs couvertures des manifestations et de la répression. ---------- 16.07.2011 - Les professionnels de l’information, cibles d’attaques des forces de l’ordre en Syrie Les autorités syriennes ont arrêté, le 13 juillet 2011, un grand nombre d’intellectuels et activistes, parmi lesquels on compte des professionnels de l’information, dans le quartier de Midane à Damas, en raison de leur participation aux manifestations pro-démocratiques. Reporters sans frontières exige leur libération immédiate et sans condition. Voilà une liste (non-exhaustive) des journalistes et blogueurs arrêtés :- Bland Hamza, blogueur et activiste
- Iyad Shurabagi, vice président de l’Union arabe pour les jeunes journalistes
- Mouzafar Souleiman, photojournaliste de 35 ans, directeur photo du quotidien Al-Watan (http://ar-ar.facebook.com/FreeMuzaffarSalman?ref=nf#!/FreeMuzaffarSalman?sk=info).
Des partisans du régime de Bashar Al-Assad ont attaqué le domicile du romancier Nabil Souleiman à Lattakia, suite à sa participation à un rassemblement d’intellectuels syriens à Damas, le 27 juin dernier. Maarten Zeegers, ressortissant néerlandais qui collabore avec le quotidien néerlandais NRC Handelslad et le quotidien belge néerlandophone De Standard a été expulsé vers la Turquie, le 11 juillet dernier, après avoir été interpellé pendant cinq heures, alors qu’il était venu renouveler sa carte de résident (http://www.rnw.nl/english/article/syria-expels-dutch-undercover-journalist). Reporters sans frontières a également appris que le domicile d’Ali Jamalo, propriétaire et directeur du site champress.net, situé dans la ville d’Idleb (nord-ouest du pays), a été attaqué et incendié par des manifestants qui dénonçaient son soutien apporté au régime.
JORDANIE
Vendredi 15 juillet, neuf journalistes ont été blessés à Amman, alors que les forces de l’ordre essayaient de séparer des manifestants appelant à la mise en place de réformes, et des fidèles au régime. Une journaliste, jointe par Reporters sans frontières, a rapporté que la veille, en prévision de la manifestation, les autorités avaient demandé aux journalistes souhaitant couvrir l’événement de porter un gilet orange, estampillé presse, fourni par la police. Lors de la manifestation, des agents des forces de l’ordre, habillés de tenues bleues, différentes des uniformes de la police, ont délibérément pris à partie les professionnels de l’information, principalement les photographes, qui avaient revêtu les gilets. Kareem Fahim, journaliste au New York Times, a été roué de coups par une dizaine d’agents. Au total, une militante et sept policiers ont été blessés. D’après les informations recueillies, le président du Syndicat des journalistes a dénoncé un “piège tendu aux journalistes”. Reporters sans frontières condamne fermement ces agressions menées par les forces de l’ordre, et demande aux autorités jordaniennes d’ouvrir une enquête et de sanctionner les responsables.YEMEN
Les exemplaires du quotidien indépendant Al-Oula, datés du 13 juillet, en provenance de Sanaa, ont été saisis à un check-point à l’entrée de la province de Taëz. La veille, 11 000 copies du journal Akhbar Al-Youm, à destination des provinces de Taëz et Ibb, avaient été confisquées par les forces de sécurité de la province de Taëz, également à un check-point. De plus, le site d’informations Aden Online, animé par le journaliste Abdel Raqib Al-Hadiani, a été bloqué le 12 juillet, sans qu’aucune raison n’ait été avancée. Le journaliste Ibrahim Al-Ba’dani, de la province d’Ibb, a reçu des menaces de mort, après avoir couvert la mort d’un enfant touché par un tir d’un partisan du Président, lors d’un rassemblement pour célébrer un discours prononcé par Ali Abdallah Saleh. Le père de l’enfant qui se range du côté des fidèles au chef de l’Etat, accuse le journaliste et les partisans de l’opposition d’être responsables de la mort de son fils. Le journaliste néo-zélandais, Glen Johson, arrêté le 25 juin dernier, a été libéré et expulsé vers les Emirats arabes unis le 6 juillet dernier.Publié le
Updated on
20.01.2016