Deux journalistes victimes de mauvais traitements

La persécution des journalistes indépendants ouzbeks se poursuit. A la suite d'une provocation, Oulougbek Khaïdarov a été interpellé par la police le 14 septembre et accusé de corruption. Ses proches ont dit à Radio Free Europe / Radio Liberty qu'il était victime de mauvais traitements en prison. Par ailleurs, Djamchid Karimov, neveu du président Islam Karimov, a été interné de force dans un hôpital psychiatrique. « Reporters sans frontières dénonce ces pratiques dignes de la période soviétique lorsque ceux qui étaient en désaccord avec la ligne officielle étaient considérés comme des malades mentaux. Nous exhortons les autorités ouzbèkes à relâcher immédiatement les deux journalistes et leur permettre d'exercer leur profession librement, » a déclaré l'organisation. Le journaliste Djamchid Karimov n'avait pas donné de nouvelles depuis le 12 septembre. Ses amis ont ensuite découvert qu'il avait été interné sans aucune explication dans un hôpital psychiatrique à Samarkand. Sa femme Nargiza n'a pas été autorisée à lui rendre visite. Oulougbek Khaïdarov est en prison depuis le 14 septembre. Sa femme Munira, qui a été autorisée à le voir pendant cinq minutes, a été frappée par son mauvais état de santé. Selon elle, son mari était sous l'influence de psychotropes et a perdu beaucoup de poids.
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Updated on 20.01.2016