Une coalition d’ONG dont RSF appelle le parlement européen à stopper l’export des armes numériques

Un texte visant à limiter l’exportation des technologies dites à double usage, utilisées pour traquer les journalistes et les dissidents, doit être voté au Parlement européen le 17 janvier. RSF et six autres ONG appellent les parlementaires à mieux prendre en compte le respect des droits humains avant d’autoriser l’export de technologies.

L’Union européenne a, le 17 janvier, une occasion unique de limiter l’export des technologies de surveillance produites par des entreprises européennes - et notamment françaises. Une coalition d’ONG fait front commun pour rappeler aux parlementaires leur responsabilité : si la défense des intérêts économiques des pays de l’Union européenne est compréhensible, elle doit s’arrêter là où la défense des droits humains commence.


“Il est temps que l’Union européenne prenne une position forte pour défendre la liberté de l’information, dit Elodie Vialle, responsable du Bureau Journalisme et Technologie de Reporters sans frontières (RSF). Les journalistes ne doivent plus être traqués ou arrêtés à cause de ces technologies dites “à double usage”, qui ont aussi pour conséquence de mener à l’autocensure, dans la mesure où les journalistes, de peur d’être surveillés, échangent moins d’information avec leurs sources, craignant pour leur sécurité.”


Retrouvez ci-dessous l'intégralité de ce communiqué signé par Access Now, Amnesty International, Coalizione Italiana Liberta e Diritti civili (CILD), Committee to Protect Journalists, Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH), Privacy International et Reporters sans frontières.

Publié le
Updated on 17.01.2018