RSF exhorte Donald Trump à respecter la liberté de la presse pendant sa présidence.
Alors que Donald Trump endossera prochainement la présidence des Etats-Unis, Reporters sans frontières (RSF) lui rappelle le caractère essentiel de la liberté de la presse.
Trump a annulé l’accréditation du Washington Post, avec cette déclaration de son équipe : “en raison de la couverture et des reportages terriblement inexactes de la campagne exceptionnelle de Trump, nous révoquons les accréditations presse du journal bidon et malhonnête qu’est le Washington Post”.
Trump a également insulté et menacé les reporters qui le dépeignaient de façon négative ou lui posaient des questions difficiles. Il a aussi refusé de participer à un débat républicain parce que FoxNews n’avait pas accepté de révoquer sa journaliste, Megyn Kelly qui en assurait la modération.
“Les actions entreprises par Donald Trump pour restreindre la liberté de la presse durant la campagne présidentielle ont envoyé un signal très préoccupant concernant ses intentions pour la présidence, a dit Christophe Deloire, le Secrétaire général de RSF. En tant que président nous lui demandons d’assurer le respect de la liberté de la presse et de la liberté d’expression tels que prescrits par le Premier Amendement. La presse doit être en mesure de faire son travail sans craindre des représailles d’une Maison Blanche qui lui serait hostile.”
Les manoeuvres pour encadrer la presse pendant la campagne présidentielle font partie d’une tendance globale alarmante de restriction de la liberté de la presse aux Etats-Unis.
Depuis 2013, le classement des Etats-Unis au Classement RSF de la liberté de la presse est tombé de 14 points. Le pays occupe maintenant la 41ème place sur 180 pays.