RSF demande l’abandon des charges après la libération conditionnelle des deux journalistes algériens

Reporters sans frontières (RSF) a appris avec soulagement la libération conditionnelle des journalistes Abdou Semmar et Merouane Boudiaf, qui restent néanmoins poursuivis pour diffamation. L’ONG demande leur libération immédiate et sans conditions.

Le rédacteur en chef du site d’information Algérie Part, Abdou Semmar, et son collaborateur, Merouane Boudiab ont été libérés le 9 novembre 2018 en soirée à l’issue d’une audience qui a duré presque 10 heures au tribunal Said Hamdine à Alger. Interpellés le 23 octobre dernier puis inculpés pour diffamation, ils étaient sous mandat de dépôt depuis le 25 octobre 2018.

Bien que soulagée par la libération de Abdou Semmar et de Merouane Boudiab, Reporters sans frontières appelle à l’abandon des charges contre ces deux journalistes qui ont été détenus arbitrairement, déclare Souhaieb Khayati, directeur du bureau Afrique du Nord de RSF.”

Le directeur des sites Algérie Direct et Dzair Presse, Adlène Mellah est encore en prison depuis le 22 octobre 2018 pour les mêmes charges retenues contre ses collègues Abdou Semmar et Merouane Boudiab.

L’Algérie est 136e au Classement mondial de la liberté de la presse 2018.

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Mise à jour le 09.11.2018