Journée mondiale de la radio : RSF demande aux autorités la libération de Hassan Ruvakuki

A la veille de la Journée mondiale de la radio, célébrée le 13 février, Reporters sans frontières lance un nouvel appel à la libération du correspondant du service en swahili de Radio France Internationale (RFI) et journaliste de la radio Bonesha FM, Hassan Ruvakuki. L'organisation demande à nouveau que les démarches de l'avocat de la défense soient entendues et que le journaliste soit remis en liberté. "Hassan Ruvakuki a droit à une libération conditionnelle", a confié son avocat, Maître Fabien Segatwa, à Reporters sans frontières. "Si cette demande, formulée dès le verdict en appel, n'était pas satisfaite, nous introduirions un pourvoi en cassation". La pétition lancée par Reporters sans frontières exigeant la libération de notre confrère a recueilli plus de 2200 signatures à ce jour. Signez la pétition. Un mouvement de mobilisation a vu le jour dans toute l'Afrique. Parmi les médias, groupes de presse et Maisons de la Presse qui apportent leur soutien à Hassan Ruvakuki, aux côtés de RSF, RFI et l'Audiovisuel extérieur de la France, figurent : - Burundi : Radio Bonesha FM, Groupe Iwacu, Radio Isanganiro, Net Press, Union Burundaise des Journalistes, Arib.Info - Mauritanie : Le Calame, Cridem - Cameroun : Quotidien Mutations - Comores : SOIWUTI (Association des journalistes et techniciens de l'audiovisuel), RFT (Radio Fédération Tsinimoichongo), Al-Watwan - Madagascar : Radio Tana, L'Observateur, La Gazette de la Grande Ile - Gambie : The Point - Niger : Groupe Radio-Télévision Saraounya (RTS), Maison de la Presse de Niamey - Burkina Faso : Centre de Presse Norbert Zongo, Forum des Editeurs Africains - Gabon : Gabonactu.com - Tchad : Hebdomadaire Le Temps, Alwihda, Ndjaména-Hebdo - Côte d'Ivoire : L'Inter - Guinée : L'Aurore, Le Lynx, La Lance, Le Populaire, L'Observateur - Nigéria : The News Arrêté en novembre 2011, Hassan Ruvakuki avait été condamné en première instance, en juin 2012, à la prison à perpétuité pour "participation à une activité terroriste". En appel, le 8 janvier 2013, il a écopé d'une peine de trois ans de prison ferme, après requalification des faits. Les autorités l'accusent désormais de "participation à une association formée dans le but d'attenter aux personnes et propriétés". Hassan Ruvakuki n'a pourtant fait que son devoir de journaliste : aller au devant de l'information. Peu de temps avant son arrestation, il s'était rendu en Tanzanie voisine pour couvrir la naissance d'un mouvement rebelle burundais. Toute l'information sur l'affaire Hassan Ruvakuki, depuis son arrestation en novembre 2011. En savoir plus sur la liberté de la presse au Burundi. Ce pays figure à la 132e place, sur 179 pays, dans le classement mondial 2013 de la liberté de la presse publié par Reporters sans frontières. Photo : Hassan Ruvakuki (Alexandre Niyungeko)
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Updated on 20.01.2016