- 宏都拉斯
- 新聞稿
La presse hondurienne connaît une lente descente aux enfers depuis plus d’une décennie et le coup d’État de 2009, et demeure un des pays les plus meurtriers des Amériques pour la profession. Les journalistes de la presse d’opposition et des médias communautaires sont régulièrement agressés, visés par des campagnes de harcèlement et d'intimidation, menacés de mort ou contraints à l’exil. La plupart du temps, les exactions et violences contre la presse sont commises par les forces de l’ordre, et plus particulièrement par la police militaire et l’armée. Le taux d’impunité, dans un pays gangrené par la violence du crime organisé et par la corruption, est l’un des plus élevés du continent. Des procédures judiciaires abusives sont régulièrement engagées contre les journalistes ; les peines de prison pour diffamation sont fréquentes et parfois assorties d’interdictions d’exercer la profession.