中東—北非
約旦
Une presse sous surveillance

La presse jordanienne applique l'autocensure et respecte les lignes rouges tacites autour des sujets à aborder. Il n'est pas rare que des articles restent à l'état de relecture et soient bloqués à la publication par leur rédaction. Les journalistes sont soumis à une étroite surveillance des services de renseignement et tenus d’adhérer à l’Association de la presse jordanienne, contrôlée par l’État. Depuis 2012 et la révision de la loi sur la presse et les publications, les autorités ont renforcé leur contrôle, en particulier sur le Web. Des centaines de sites ont été bloqués depuis 2013, la plupart au motif qu’ils n’ont pas de licence. Les publications des journaux en ligne ou celles des journalistes-citoyens sur les réseaux sociaux sont passibles de peines de prison et conduisent au placement en détention provisoire en cas de poursuites depuis la loi sur les cybercrimes de 2015. Sur fond d’arguments sécuritaires, les journalistes font souvent l’objet de poursuites judiciaires, voire de condamnations en vertu d’une loi antiterroriste extrêmement vague. Les « gag orders » (injonctions au silence) émis par la Commission des médias peuvent contrôler les débats publics et limiter également l’accès à l’information pour les journalistes sur des affaires sensibles.

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