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加拿大
Champion de la liberté de la presse à l’international, peut mieux faire au niveau national

Le Canada poursuit son engagement en matière de protection et de mise en œuvre de la liberté de la presse au niveau international. En tant que leader au sein de la Coalition pour la liberté des médias – groupement de pays dédié à la promotion et au soutien de la liberté de la presse, ainsi qu’à la sécurité des professionnels des médias -, il a, avec le Botswana, co-accueilli la 2e Conférence mondiale pour la liberté des médias, en novembre 2020. Face aux défis permanents que pose la liberté d’expression dans le monde numérique, le Canada a également pris l’initiative de proposer une nouvelle résolution dans ce domaine au Conseil des droits humains des Nations unies en 2020, et s’est engagé à verser un million de dollars au Fonds mondial pour la défense des médias de l’Unesco.
Au niveau national, les autorités canadiennes se sont illustrées par leur volonté de garantir la liberté d’expression et de la presse. Le gouvernement a publiquement reconnu que « la liberté des médias joue un rôle majeur dans les sociétés démocratiques, et demeure essentielle pour la protection des droits humains et des libertés fondamentales ». Ottawa reconnaît également que « le public a besoin de la liberté des médias pour obtenir des informations fiables et des analyses documentées afin de mettre le gouvernement face à ses responsabilités » - ce qui n’a jamais été aussi vrai qu’en 2020, durant la pandémie de la Covid-19.
Toutefois, des progrès restent à faire, en particulier en ce qui concerne la couverture médiatique des droits autochtones et des conflits fonciers. En 2019, un tribunal a établi que les journalistes rendant compte de ces sujets sont en droit de bénéficier d’un traitement spécifique – ce qui n’a pas empêché les autorités d’engager des poursuites contre trois d’entre eux en 2020. C’est donc aux législateurs et aux responsables politiques qu’il incombe de maintenir le bilan positif du Canada en matière de libertés civiles et de droits humains, dont les protections statutaires - également appelées « lois-boucliers » - pour les sources journalistiques, et de veiller à ce que les professionnels des médias puissent rendre compte de la situation critique des communautés autochtones sans craindre d’être poursuivis.

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