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Une protection des journalistes toujours plus nécessaire

L'année 2020 a été exceptionnelle à plusieurs égards, mais les journalistes ont généralement pu travailler librement, jouissant du respect d’une grande partie de la population et d’un cadre protecteur sur le plan institutionnel et législatif. Le gouvernement n’a cependant toujours pas amélioré l’accès de la presse aux informations publiques, les documents demandés étant arrivés souvent en retard et incomplets. Par ailleurs, la vie privée des journalistes a été violée à plusieurs reprises dans le cadre de la collecte de masse des données par les services secrets, ce qui continue à reporter la menace sur le secret des sources. Les politiciens populistes ont attaqué la légitimité des médias établis, en particulier NOS, dans le but de créer une image des médias relayant des « fausses nouvelles » et ennemis du peuple. Alors que la police renforce constamment les mesures de protection des journalistes contre les agressions, régulièrement condamnées par la justice, la violence physique à leur encontre a augmenté en 2020. Des professionnels des médias ont été attaqués à plusieurs reprises lors des rassemblements illégaux pendant la crise du coronavirus et lors des manifestations contre les restrictions sanitaires, le diffuseur public NOS allant jusqu’à retirer ses logos de ses véhicules par crainte des agressions. L’intimidation par le crime organisé est elle aussi toujours présente, comme en témoigne une grenade à main retrouvée devant la maison d'un journaliste d’investigation. Les attaques en ligne, quant à elles, sont monnaie courante et visent notamment les femmes journalistes exilées aux Pays-Bas. Alors que le gouvernement a attribué aux journalistes le statut de travailleurs essentiels leur permettant d’exercer leur profession relativement librement pendant la crise sanitaire, la liberté de la presse a été sévèrement restreinte dans les territoires d’outre-mer du royaume. La reporter de Caribbean Network à Aruba, Sharina Henriquez, a été arbitrairement interpellée et détenue pendant trois heures sous prétexte qu'elle avait violé le couvre-feu.

Exactions en temps réel aux Pays-Bas

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