- 瓜地馬拉
- 新聞稿
Depuis son investiture en janvier 2020, le président du Guatemala Alejandro Giammattei a adopté une rhétorique très agressive envers la presse, appuyée par des fausses accusations et des attaques verbales, et orchestrant des humiliations publiques de journalistes. Le Guatemala demeure miné par le crime organisé, la corruption et l’impunité quasi-totale des crimes et attaques commis contre les journalistes, fléaux rendant le travail de la presse particulièrement complexe et générant de l’autocensure sur de nombreux sujets sensibles pour le pouvoir en place. Dénoncer les malversations des politiques et des élus peut entraîner menaces, détentions arbitraires, intimidations et agressions. Les assassinats de journalistes sont encore très fréquents dans ce pays qui demeure parmi les plus dangereux du continent pour la presse. En outre, le paysage médiatique demeure très concentré. La crise sanitaire du coronavirus a par ailleurs généré de graves difficultés d’accès à l’information et un climat de plus en plus hostile pour les journalistes.