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Les journalistes régulièrement pris pour cible

Une vingtaine de journalistes italiens vivent aujourd’hui sous protection policière permanente en raison des intimidations, des menaces de mort et des agressions dont ils ont été victimes, formulées et perpétrées notamment par des organisations criminelles et des réseaux mafieux. La violence à l’encontre des professionnels de l’information continue, en effet, de s’aggraver, surtout dans la région de Rome et dans le sud du pays. Dans la capitale, des professionnels de l’information dans l’exercice de leurs fonctions ont été agressés physiquement par des militants de groupes néo-fascistes, mais aussi verbalement par des supporters de formations politiques, comme c'est par exemple arrivé lors de manifestations de militants du parti au gouvernement, le Mouvement 5 étoiles (M5S). Dans l’ensemble, les médias italiens ont pu continuer à faire leur travail librement durant la pandémie, malgré le décret-loi du 17 mars 2020 (Cura Italia) qui précisait que les administrations publiques devaient suspendre temporairement (par manque de personnel et en raison du danger de contamination) toutes les requêtes d’accès aux documents qui ne revêtaient pas un caractère d’extrême urgence. L’accès aux données a, par conséquent, été plus difficile pour l’ensemble des médias nationaux. Les principaux obstacles pour les journalistes de la péninsule ont toutefois été les militants négationnistes, un univers de protestataires très hétérogène composé d’adeptes de la guérilla urbaine, de militants « no mask », de néofascistes, de hooligans, d’« anarchistes » et d’infiltrés venus du crime organisé. Ces négationnistes ont souvent, en particulier au cours de la vague de protestations d’octobre et de novembre derniers, menacé et agressé physiquement les reporters qui couvraient les manifestations.



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