亚太地区
文莱
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2024 年的指数
117/ 180
分数 : 50.09
政治指标
82
49.42
经济指标
83
45.16
法律指标
141
41.08
社会文化指标
146
37.83
安全指标
89
76.99
2023 年的指数
142/ 180
分数 : 44.2
政治指标
113
49.84
经济指标
151
34.80
法律指标
162
30.66
社会文化指标
170
29.88
安全指标
82
75.83

La liberté de la presse est quasi inexistante à l’intérieur du sultanat de Brunei Darussalam, petit État richissime situé dans le nord de l'île de Bornéo. 

Paysage médiatique

L’autocensure est la règle pour les journalistes travaillant au sein du diffuseur public, Radio Television Brunei, mais aussi dans les principaux quotidiens du pays, qui appartiennent directement à la famille du sultan. 

Contexte politique

Le sultan cumule tous les pouvoirs, et le cadre législatif répressif, rendu extrêmement sévère par l’instauration d’une version très stricte de la charia, suffit à dissuader la presse de tout propos qui pourrait être interprété comme une critique du sultanat. Au pouvoir depuis 1967, l'actuel sultan, Hassanal Bolkiah, dirige le pays d’une main de fer.

Cadre légal

La loi sur la sédition punit de trois ans de prison toute publication qui porterait atteinte à la “prééminence de la philosophie nationale”. Pour un post ou un article jugé “malveillant”, les journalistes encourent cinq ans de prison. Enfin, le nouveau code pénal, adopté en 2019, ne prévoit rien de moins que la peine de mort pour toute publication ou tout propos jugé blasphématoire ou prônant l’apostasie.

Contexte économique

Les médias, propriétés de l’État, n’ont pas de grandes difficultés de financement dans la mesure où ils bénéficient directement de la manne pétrolière et gazière qui fait la richesse du pays. La contrepartie de ce système est, naturellement, une absence totale d'indépendance éditoriale. 

Contexte socioculturel

Brunei-Darussalam est devenu, en 2013, le seul État d'Asie du Sud-Est à appliquer la charia sur l’ensemble de son territoire. La législation, qui ne s'applique qu'aux musulmans, prévoit la flagellation pour la consommation d'alcool ou l'avortement, ainsi que la lapidation en cas d'adultère. Dans ce contexte, les journalistes savent qu’il serait très dangereux pour eux de remettre en question ces pratiques et n’abordent donc pas ces sujets, exclus du débat public.

Sécurité

Sans avancer la moindre raison, les autorités peuvent fermer les organes de presse qui franchiraient les lignes interdites et emprisonner les journalistes accusés d’articles “faux ou malveillants”. Les blogueurs qui voudraient publier des informations indépendantes risquent, pour leur part, d’être poursuivis en diffamation, et ce même s’ils effacent par la suite leur article ou leur vidéo.

Exactions en temps réel au Brunei

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