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丹麦
Une libération de la parole qui a changé la donne

Au Danemark, la liberté d’expression est garantie par la Constitution de 1849, dont l'article 77 dispose que « chacun a le droit de publier ses idées par voie de presse, par écrit ou par la parole, mais sous sa responsabilité devant les tribunaux. La censure et autres mesures préventives ne pourront jamais être rétablies ». L’année 2020 a été marquée par la régulation en interne pour les médias danois. Dans une émission de divertissement, la très populaire animatrice de télévision Sofie Linde a déclaré avoir été harcelée, au début de sa carrière, par un supérieur hiérarchique lui demandant une faveur sexuelle. Cette déclaration, qui a été suivie d’un texte signé par près de 600 femmes journalistes dénonçant le sexisme au travail, a eu l’effet d’une bombe dans la société danoise et a relancé le sujet du harcèlement sexuel dans les médias. Trois ans auparavant, #MeToo n’avait fait aucune vague au Danemark, les rédacteurs en chef arguant qu’il n’y avait pas de harcèlement sexuel dans leur rédaction. Après coup, tous les médias ont mené des enquêtes internes révélant des centaines d’incidents. Deux présentateurs de télévision bien connus ont été licenciés, ainsi que de nombreux autres employés. Les médias danois travaillent actuellement à la mise en place d'un « code de conduite » garantissant une éthique dans ce domaine. Autre événement marquant de cette année 2020 : l’inventeur Peter Madsen, condamné en 2018 à perpétuité pour l’assassinat de la journaliste Kim Wall, a avoué avoir commis ce crime, qui a marqué durablement le pays.

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