Ethiopie
Organisation:
Nom de domaine : .et
Population : 72 460 000
Internautes : 164 000
Prix moyen d'une heure de connexion dans un cybercafé : donnée non disponible
Salaire mensuel moyen : donnée non disponible
Nombre de fournisseurs d'accès privés : 0
Nombre de fournisseurs d'accès publics : 1
Nombre de cyberdissidents : 0
Le Réseau Internet éthiopien existe depuis dix ans, mais son taux de pénétration sur le territoire est l'un des plus faibles au monde. Les internautes y sont rares : 85% de la population vit dans les zones rurales, où l'accès à Internet est quasi inexistant. Le filtrage du Web existe cependant, et les menaces contre les journalistes en ligne également. Tous les services Internet en Ethiopie sont le monopole exclusif de l'Ethiopian Telecommunications Corporation (ETC - http://www.telecom.net.et/services.htm). L'ETC revendique quelque 31 000 abonnés en 2008. Elle a notamment créé le réseau de téléphonie fixe et mobile autour de la capitale, Addis-Abéba. Cette société refuse de vendre le service de téléphonie via Internet aux cybercafés ainsi qu'à ses abonnés. En vue d'une éventuelle adhésion à l'Organisation mondiale du commerce, le pays souhaite s'ouvrir aux investisseurs privés et locaux. Il a déjà entamé une coopération avec la China's Zhongxing Telecom Corporation (ZTE), mandatée pour développer le marché des télécommunications, depuis septembre 2007. Une autorité de régulation, l'ETA (Ethiopian Telecommunications Agency), a été instituée en 1996. Elle est responsable de l'octroi de licences pour les cybercafés et leur a demandé, en décembre 2006, d'enregistrer les noms et adresses de leurs clients afin de prévenir toute attitude répréhensible en ligne, sous peine d'être condamnés à une peine de prison. Une blogosphère active De nombreux blogs sont apparus en 2005 avec la contestation du scrutin des élections générales confirmant le Premier ministre Meles Zenawi au pouvoir. Des groupes étudiants et l'opposition ont organisé des manifestations réprimées dans le sang. Vingt-six personnes ont été tuées et des centaines emprisonnées à Addis-Abéba. Depuis, les blogueurs du pays, ainsi que ceux de la très importante diaspora, notamment aux Etats-Unis, se font entendre en diffusant des informations via Internet. En mai 2006, le gouvernement a bloqué l'accès aux sites d'opposition et aux blogs les plus populaires. Le ministère de l'Information avait alors expliqué que "les problèmes techniques arrivent de temps en temps (...) mais (que son) intention n'était pas de censurer". La plateforme de blogs, Blogspot.com, a été bloquée, empêchant les internautes de communiquer et de faire connaître la situation dans le pays. Le portail de blogs et d'informations éthiopiennes, Nazret.com, était également bloqué. Selon les chercheurs de l'Open Net Initiative, qui ont testé le mode de filtrage utilisé lors de ces blocages, les sites inaccessibles avaient un point commun : ils traitaient tous de libertés et de droits de l'homme. Depuis 2005, les mouvements d'opposition au gouvernement ont généré un climat d'incertitude dans le pays, qui a favorisé la surveillance de la Toile. Publier des articles en ligne peut être source d'ennuis pour les journalistes. Le 27 janvier 2006, Frezer Negash, opposante politique et correspondante du site d'informations en ligne basé aux Etats-Unis, Ethiopian Review, a été relâchée après plus d'un mois de détention, sans charge, sans explication. Liens :
http://www.nazret.com/ : portail d'informations sur l'Ethiopie et agrégateur de blogs ethiopiens.
http://www.kinijit.org/: site de la principale coalition d'opposition en Ethiopie.
http://www.aau.edu.et/ : université d'Addis-Abéba
http://www.ethionet.et/ : site de l'ETC
http://www.ena.gov.et/ : agence de presse éthiopienne
http://en.ethiopianreporter.com : site du quotidien indépendant "The Ethiopian Reporter"
http://www.addisfortune.com/ : principal site d'informations économiques sur le pays
http://www.waltainfo.com : site progouvernemental
Population : 72 460 000
Internautes : 164 000
Prix moyen d'une heure de connexion dans un cybercafé : donnée non disponible
Salaire mensuel moyen : donnée non disponible
Nombre de fournisseurs d'accès privés : 0
Nombre de fournisseurs d'accès publics : 1
Nombre de cyberdissidents : 0
Le Réseau Internet éthiopien existe depuis dix ans, mais son taux de pénétration sur le territoire est l'un des plus faibles au monde. Les internautes y sont rares : 85% de la population vit dans les zones rurales, où l'accès à Internet est quasi inexistant. Le filtrage du Web existe cependant, et les menaces contre les journalistes en ligne également. Tous les services Internet en Ethiopie sont le monopole exclusif de l'Ethiopian Telecommunications Corporation (ETC - http://www.telecom.net.et/services.htm). L'ETC revendique quelque 31 000 abonnés en 2008. Elle a notamment créé le réseau de téléphonie fixe et mobile autour de la capitale, Addis-Abéba. Cette société refuse de vendre le service de téléphonie via Internet aux cybercafés ainsi qu'à ses abonnés. En vue d'une éventuelle adhésion à l'Organisation mondiale du commerce, le pays souhaite s'ouvrir aux investisseurs privés et locaux. Il a déjà entamé une coopération avec la China's Zhongxing Telecom Corporation (ZTE), mandatée pour développer le marché des télécommunications, depuis septembre 2007. Une autorité de régulation, l'ETA (Ethiopian Telecommunications Agency), a été instituée en 1996. Elle est responsable de l'octroi de licences pour les cybercafés et leur a demandé, en décembre 2006, d'enregistrer les noms et adresses de leurs clients afin de prévenir toute attitude répréhensible en ligne, sous peine d'être condamnés à une peine de prison. Une blogosphère active De nombreux blogs sont apparus en 2005 avec la contestation du scrutin des élections générales confirmant le Premier ministre Meles Zenawi au pouvoir. Des groupes étudiants et l'opposition ont organisé des manifestations réprimées dans le sang. Vingt-six personnes ont été tuées et des centaines emprisonnées à Addis-Abéba. Depuis, les blogueurs du pays, ainsi que ceux de la très importante diaspora, notamment aux Etats-Unis, se font entendre en diffusant des informations via Internet. En mai 2006, le gouvernement a bloqué l'accès aux sites d'opposition et aux blogs les plus populaires. Le ministère de l'Information avait alors expliqué que "les problèmes techniques arrivent de temps en temps (...) mais (que son) intention n'était pas de censurer". La plateforme de blogs, Blogspot.com, a été bloquée, empêchant les internautes de communiquer et de faire connaître la situation dans le pays. Le portail de blogs et d'informations éthiopiennes, Nazret.com, était également bloqué. Selon les chercheurs de l'Open Net Initiative, qui ont testé le mode de filtrage utilisé lors de ces blocages, les sites inaccessibles avaient un point commun : ils traitaient tous de libertés et de droits de l'homme. Depuis 2005, les mouvements d'opposition au gouvernement ont généré un climat d'incertitude dans le pays, qui a favorisé la surveillance de la Toile. Publier des articles en ligne peut être source d'ennuis pour les journalistes. Le 27 janvier 2006, Frezer Negash, opposante politique et correspondante du site d'informations en ligne basé aux Etats-Unis, Ethiopian Review, a été relâchée après plus d'un mois de détention, sans charge, sans explication. Liens :
http://www.nazret.com/ : portail d'informations sur l'Ethiopie et agrégateur de blogs ethiopiens.
http://www.kinijit.org/: site de la principale coalition d'opposition en Ethiopie.
http://www.aau.edu.et/ : université d'Addis-Abéba
http://www.ethionet.et/ : site de l'ETC
http://www.ena.gov.et/ : agence de presse éthiopienne
http://en.ethiopianreporter.com : site du quotidien indépendant "The Ethiopian Reporter"
http://www.addisfortune.com/ : principal site d'informations économiques sur le pays
http://www.waltainfo.com : site progouvernemental
Published on
Updated on
20.01.2016