Libération de la webloggeuse Najmeh Oumidparvar

Reporters sans frontières est soulagée d'apprendre que Najmeh Oumidparvar a été relâchée, le 26 mars, après 24 jours de détention. Selon elle, son mari, le weblogger emprisonné Mohamad Reza Nasab Abdolahi, serait en bonne santé.

Reporters sans frontières est soulagée d'apprendre que Najmeh Oumidparvar a été relâchée, le 26 mars, après 24 jours de détention. Selon elle, son mari, le weblogger emprisonné Mohamad Reza Nasab Abdolahi, serait en bonne santé. Najmeh Oumidparvar, enceinte de près de quatre mois, a été libérée moyennant le paiement d'une caution d'un montant inconnu. Elle avait été interpellée, le 2 mars 2005, pour avoir défendu son mari, notamment sur son blog (www.faryadebeseda.persianblog.com - L'aube de la liberté). Reza Nasab Abdolahi, responsable du weblog www.iranreform.persianblog.com, va quant à lui entamer son deuxième mois en prison. ---------------------------------- 2.03.04 La femme du weblogger Mohamad Reza Nasab Abdolahi emprisonnée à son tour Najmeh Oumidparvar, l'épouse du weblogger Mohamad Reza Nasab Abdolahi, a été emprisonnée une semaine après son mari. Reporters sans frontières s'insurge contre cette arrestation, d'autant que Najmeh Oumidparvar est enceinte de trois mois. Des policiers en civil ont perquisitionné au domicile du weblogger, le 2 mars 2005 au matin, et ont saisi les ordinateurs, les Cd-roms et tous les écrits du couple. Najmeh Oumidparvar a été arrêtée suite à cette intervention. Elle a été ramenée à son domicile dans l'après-midi pour prendre quelques affaires. Les autorités lui ont indiqué qu'elle devrait rester en prison pendant au moins dix jours. Najmeh Oumidparvar, étudiante de 26 ans, est également webloggeuse (www.faryadebeseda.persianblog.com - L'aube de la liberté). Il lui est reproché d'avoir défendu son mari trop ouvertement. La veille de son arrestation, elle était intervenue sur la radio allemande Deutsche Welle. Quelques jours auparavant, elle avait par ailleurs publié sur son weblog un message écrit par son mari peu avant son interpellation. Dans ce texte, il clamait son droit à s'exprimer librement et disait "attendre les menottes de la police". --------------------------------------------- 28.02.05 Le weblogger Mohamad Reza Nasab Abdolahi emprisonné Mohamad Reza Nasab Abdolahi, condamné en appel, le 23 février, à six mois de prison et 1 million de rials d'amende (environ 95 euros), a été incarcéré cinq jours plus tard à la prison de Rafsanjan (sud du pays). _______________________________________________________ 24.02.2005 Un second weblogger condamné à une peine de prison Mohamad Reza Nasab Abdolahi, éditeur du weblog Webnegar (Ecrivain du web), a été condamné en appel, le 23 février 2005, à six mois de prison et 1 million de rials d'amende (environ 85 euros). Il a été reconnu coupable d'insultes envers les leaders du pays et de propagande contre le régime. Le blogger est toujours en liberté mais peut être arrêté à tout moment. L'organisation s'insurge contre cette nouvelle condamnation. "Nous demandons une réaction ferme de la communauté internationale. "La blogsphere doit faire circuler l'information sur cette vague de répression. Il faut parler de Mojtaba Saminejad, d'Arash Sigarchi et de Mojtaba Lofti pour faire pression sur les autorités iraniennes", a déclaré Reporters sans frontières. Mohamad Reza Nasab Abdolahi est un étudiant qui milite activement pour les droits de l'homme et la démocratie en Iran. Il est également le responsable du journal étudiant Noghteh Sare Khat. Sa condamnation aurait pour origine la publication sur son weblog (www.iranreform.persianblog.com) d'une lettre ouverte adressée au Guide de la République islamique l'Ayatollah Khamenei. Il aurait également été accusé d'avoir collaboré avec des radios étrangères. Il avait été condamné à la même peine en première instance, le 24 janvier dernier, par le tribunal de Kerman (près de Bam, sud de l'Iran). Comme pour Arash Sigarchi, un autre weblogger ayant écopé le 22 février de 14 ans de prison, c'est le ministère des Renseignements qui est à l'origine de la plainte. Deux webloggers, Mojtaba Saminejad et Arash Sigarchi, ainsi qu'un cyberjournaliste, Mojtaba Lofti, sont actuellement emprisonnés dans le pays.
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Updated on 20.01.2016