Demandez au Président XI Jinping d'appliquer la constitution

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Vingt cinq ans après Tiananmen, demandez au Président XI Jinping d'appliquer la constitution chinoise !

Le 4 juin 1989, l’armée chinoise écrasait dans le sang le « printemps chinois », lors duquel des millions de manifestants avaient revendiqué les libertés et la démocratie. Vingt-cinq ans après le massacre de la place Tiananmen, les citoyens chinois sont toujours privés des libertés fondamentales, et notamment de la liberté de l’information. Les médias officiels diffusent leur propagande tandis que tous les journalistes sont soumis à une censure féroce. Impossible d’enquêter librement sur la vie politique, mais aussi sur l’économie et la vie sociale chinoises.

Les autorités chinoises émettent des directives autoritaires à l’attention de la presse sur des événements dramatiques tels que l’attaque de la gare de Kunming et le Parti communiste a mis en place un système informatique de censure, couramment appelé « grande muraille électronique », qui filtre les contenus contraires à la ligne officielle. La Chine figure à la 175e place sur 180 pays au Classement mondial de la liberté de la presse publié par Reporters sans frontières en 2014. Même ce Classement a fait l’objet d’une circulaire du bureau de la propagande interdisant purement et simplement son évocation.

A l’approche de la commémoration du massacre de Tiananmen, les arrestations de dissidents, journalistes et blogueurs se multiplient : le 3 mai dernier, le reporter Xiang Nanfu était poursuivi pour « troubles à l’ordre public » ; le 8 mai, la journaliste Gao Yu, qui avait disparu, était contrainte à une terrible « confession publique » à la télévision centrale afin de la discréditer. Son seul tort? Avoir communiqué à des médias étrangers des documents idéologiques embarrassants pour le parti. Le gouvernement chinois entend faire de cette date-anniversaire de « l’incident du 4 juin » le triomphe de la censure et une injure à la liberté de l’information.

L’article 35 de la Constitution de la République populaire de Chine prévoit que « les citoyens disposent de la liberté de parole, de presse, de réunion, d'association, de défilé et de manifestation ». L'article 41 précise par ailleurs que « tout citoyen a le droit de critiquer des officiels du Parti ou de révéler leurs méfaits » et que « personne n'a le droit de supprimer de telles informations ». Chaque jour, le Parti communiste et les autorités chinoises piétinent leur propre texte fondamental.

Le président de la République populaire de Chine, Xi Jinping, se moquera du monde tant qu’il ne fera pas appliquer la Constitution de son propre pays. En signant cette pétition, appelez à la libération des journalistes, blogueurs et militants de la liberté d’expression détenus en Chine, et en particulier ceux qui ont été emprisonnés pour avoir participé ou évoqué le mouvement démocratique de 1989. Les droits des citoyens chinois, garantis par la Constitution, doivent enfin être respectés !

Publié le
Mis à jour le 31.03.2016