RSF appelle les autorités à libérer les deux autres journalistes d’Al-Jazeera

Après un an de détention, le journaliste Peter Greste est libre. Sa famille avait demandé son expulsion en application d’une loi proclamée en novembre autorisant sur décret présidentiel la déportation des étrangers condamnés ou en instance de jugement. “Reporters sans frontières se réjouit de la libération de Peter Greste après plus d’un an de détention, et appelle les autorités égyptiennes à libérer immédiatement les deux autres journalistes d’Al-Jazeera Mohamed Fadel Fahmy et Baher Mohamed, détenus dans le cadre de cette même affaire”, déclare Lucie Morillon, directrice des programmes de Reporters sans frontières. Ils ne sont responsables d’aucun chef d’accusation et paient en réalité le prix de la politique répressive du régime à l’encontre des médias soupçonnés de liens supposés ou réels avec les Frères musulmans.” Peter Greste, Mohamed Fadel Fahmy et Baher Mohamed ont été condamnés en juin 2014 à des peines allant de sept à dix ans de prison pour “diffusion de fausses nouvelles” et “appartenance à une organisation terroriste”. Le journaliste australien a annoncé vouloir mettre tout en oeuvre pour que ses deux confrères retrouvent la liberté au plus tôt. RSF continue de demander la libération des 15 journalistes emprisonnés à ce jour en Egypte, 4ème plus grande prison au monde pour les journalistes après la Chine, l’Erythrée et l’Iran. AFP PHOTO/HO/AL JAZEERA