Reporters sans frontières, l’ANHRI et l’AFTE écrivent au président égyptien pour obtenir la libération d’Ahmed Hassan Basiouny

Reporters sans frontières, l’ANHRI (Arabic Network for Human Right Information) et l’AFTE (Association for Freedom of Thought and Expression) ont adressé, le 24 décembre 2010, une lettre conjointe au président Mohamed Hosni Moubarak, au sujet de la condamnation d’Ahmed Hassan Basiouny à six mois de prison par une cour martiale, le 29 novembre 2010. Les trois organisations demandent au chef de l’Etat de “faire tout ce qui est en (son) pouvoir pour obtenir l’annulation du verdict, l’abandon des charges qui pèsent sur le jeune homme et sa libération dans les meilleurs délais”. Ahmed Hassan Basiouny est accusé d’avoir “diffusé des informations classées secret défense via Internet” et “publié des informations liées aux forces armées de l’Egypte”. Il avait créé, en 2009, une page Facebook, intitulée “Enrôlement et recrutement en Egypte et réponses aux questions des jeunes postulants”, fournissant des informations et des conseils sur le recrutement dans l’armée égyptienne (plus d’information). Reporters sans frontières, l’ANHRI et l’AFTE rappellent, dans leur courrier, que “ces informations n’ont rien de secret, puisqu’elles étaient déjà disponibles en ligne”. Elles soulignent qu’“Ahmed Hassan Basiouny ne s’est livré à aucune activité subversive ou dommageable pour l’armée, dont il a au contraire assuré la promotion auprès des internautes égyptiens”. Lire la lettre - pièce jointe pdf Une page Facebook a été créée pour soutenir le jeune homme.
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Updated on 20.01.2016