Report du procès en appel de Hamma Hammami

RSF et une journaliste suisse interdits d'accès

Le 9 mars 2002, le procès en appel de Hamma Hammami, leader du parti communiste ouvrier tunisien (PCOT) et directeur de publication du journal El Badil, et de ses camarades, a été reporté au 30 mars. La cour d'appel de Tunis, sous étroite surveillance policière, a refusé de leur accorder une libération  conditionnelle. Le 2 février, à l'issue d'un procès ponctué de nombreuses irrégularités, le tribunal de première instance de Tunis avait condamné Hamma Hammami, Abdeljabar Madouri et Samir Taamallah, à plus de neuf ans de prison. Une représentante de RSF arrivée de Paris pour assister au procès, ainsi que Laurence Bezaguet du quotidien suisse, La Tribune de Genève, n'ont pas eu l'autorisation de pénétrer dans la salle d'audience. Un des frères de Hamma Hammami, Marguerite Rollinde du Comité Hourriya/Liberté, plusieurs dizaines de citoyens tunisiens et des Français, tous venus assister au procès, ont dû également rester devant le Palais de justice. Les correspondants locaux des agences de presse et de la BBC ont pu couvrir normalement ce procès. Avant la sortie de clandestinité de Hamma Hammami, Abdeljabar Madouri et Samir Taamallah, le 2 février, leurs avocats avaient fait opposition, le 14 janvier 2001, au jugement rendu par défaut le 14 juillet 1999, condamnant les trois hommes à neuf ans et trois mois de prison, avec exécution immédiate.
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Mise à jour le 20.01.2016