Le correspondant de l'AFP et de Reporters sans frontières relâché

9.08.02 Christophe Koffi a finalement été libéré le 9 août après un peu plus de 24 heures de garde à vue. Les gendarmes lui ont restitué le matériel qu'ils avaient saisi dans son bureau. Aucune charge n'a été retenue contre lui, il ne devrait donc pas être poursuivi. _________________________________________________________________ 8.08.02 - Le correspondant de l'AFP et de Reporters sans frontières interpellé Christophe Koffi, correspondant de l'Agence France-Presse (AFP) et de Reporters sans frontières à Ouagadougou, a été interpellé dans la soirée du 7 août par quatre hommes en civil. Lors de cette interpellation, des documents et ordinateurs ont été saisis. Le journaliste a été conduit à la brigade de gendarmerie de Ouagadougou, où il est toujours détenu. "A notre connaissance, rien ne justifie la détention de ce journaliste. Reporters sans frontières s'étonne qu'aucun motif d'inculpation n'ait été fourni par les gendarmes et s'inquiète vivement d'une telle procédure", a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de l'organisation, dans un courrier adressé au procureur général, M. Abdoulaye Barry. L'organisation a demandé la libération immédiate du journaliste et la restitution des documents et ordinateurs saisis par les gendarmes. Selon les informations recueillies par Reporters sans frontières, Christophe Koffi, correspondant de l'AFP et de Reporters sans frontières à Ouagadougou, a été interpellé, dans la soirée du 7 août, sur son lieu de travail par quatre hommes en civil. Ces derniers ont perquisitionné son bureau, puis son domicile. A cette occasion, ils ont saisi de nombreux documents et ordinateurs. Sans lui signifier de chef d'inculpation, les gendarmes lui ont dit vouloir l'interroger dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de M Balla Kéïta, survenu le 1er août. M Kéïta, ancien ministre ivoirien passé dans l'opposition, vivait au Burkina Faso depuis mars 2001, après avoir obtenu un statut de réfugié politique. M Koffi a été conduit à la brigade de gendarmerie de Ouagadougou, où il est toujours détenu. Il devrait être entendu dans la journée.
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Updated on 20.01.2016