Des journalistes retenus en otages retrouvent la liberté

Reporters sans frontières exprime son soulagement suite à la libération, le 18 juillet 2010, des quatre journalistes nigérians enlevés une semaine plus tôt près d'Aba, alors qu'ils sortaient d'une conférence de l’Union nationale des journalistes nigérians dans l’état d’Akwa Ibom. Wahab Oba, président de l’Union nationale des journalistes de Lagos, Adolphus Okonkwo, journaliste à Voice of Nigeria, Sylvester Okere, journaliste pour le quotidien privé The Champion Newspapers, et Sola Oyeyipo, journaliste à Lagos, ont été retouvés sains et saufs dans une zone isolée de l'Etat d'Abia. "Nous sommes heureux pour ces journalistes qui vont pouvoir rapidement retrouver leurs proches et reprendre leurs activités professionnelles", a déclaré Reporters sans frontières. Aucune rançon n'a été versée en contrepartie de leur libération. -------------------------------------------------------------------------------------------- 13.07.2010 - Quatre journalistes retenus en otages dans le delta du Niger Reporters sans frontières exprime sa vive inquiétude suite à l'enlèvement, près d'Aba (dans l'Etat d'Abia, Sud-Est), le 11 juillet 2010, de quatre journalistes. Wahab Oba, président de l'Union nationale des journalistes de Lagos, Adolphus Okonkwo, journaliste à Voice of Nigeria, Sylvester Okere, journaliste pour le quotidien privé The Champion Newspapers, et Sola Oyeyipo, journaliste à Lagos, venaient de quitter une conférence de l'Union nationale des journalistes nigérians dans l'état d'Akwa Ibom, lorsque leur bus a été arrêté de force par des hommes armés. "Nous appelons à la libération immédiate de ces journalistes enlevés sous la menace des armes alors qu'ils venaient de quitter une réunion de travail. Nous demandons aux autorités nigérianes de faire le maximum pour déterminer le lieu de leur détention et négocier avec les ravisseurs afin de permettre une issue rapide et favorable à cette affaire", a déclaré l'organisation. Le 11 juillet 2010 au matin, alors que plusieurs journalistes rejoignaient leurs bureaux dans un bus officiel de la NUJ, plusieurs hommes armés ont stoppé leur véhicule à Abia afin de monter à bord et d'en prendre le contrôle. Certains journalistes ont réussi à prendre la fuite. Quatre d'entre eux ont néanmoins été pris en otages. Selon Mohammed Garba, président de l'Union nationale des journalistes nigérians, joint par un des journalistes retenus en otages, les ravisseurs demandent une rançon de plus d'un million de dollars en échange de leur libération. Une enquête judiciaire a été ouverte.
Publié le
Updated on 20.01.2016